"Pocket Guide to France"
Guide de poche de la France
Ce livret fût édité par l’United States Army Service force durant l’été 1944 peu de temps avant le débarquement en Normandie. Une version revisité et augmentée sera produit en septembre 1944.
Bref Résumé :
Le livret comprend de nombreux chapitres qui doivent permettre aux soldats américains de se familiariser avec la culture française, à les préparer à ce qu’ils trouveront en France et surtout les convaincre de la nécessité de libérer la France.
Analyse :
Dans la forme, le livret est présenté de manière à ce que les soldats n’est pas de mauvaises surprises durant la campagne européenne, qu’ils comprennent et ne soient pas choqués par ce qu’ils vont découvrir.
Dans le fond, le livret est un moyen de propagande à peine simulé et sert aussi à ce que les soldats restent sur leurs gardes. Bien que les allemands soient l’ennemi, ils sont uniquement nommés "nazi" sans distinctions de corps d’armée. (N’oublions pas que tous les soldats de la Wehrmacht n’adhéraient pas à l’idéologie nazie, contrairement aux troupes d’élites S.S). Le terme "allemands" n’ apparaît que rarement.
Pour une question de clarté, l’analyse se fait par sujet principaux, mais dans le livre, tout est un peu mélanger...
« Why you’re going to France ».
L’une des principales préoccupations des autorités de l’US Army est de lever le doutes des soldats sur la nécessité de libéré la France. En effet beaucoup pense que la France c’est laissé capturé en juin 1940 et collabore de leurs pleins grés à l’idéologie nazie. Cette légende de la France qui se rend était très vivace dans les esprits (et l’est encore aujourd’hui, même en France). Alors l’Armée Américaine appuie sur ce point pour convaincre les soldats qu’ils vont se battre pour une juste cause.
En juin 1940, lors du Blitzkrieg, la victoire allemande a été si rapide, et le gouvernement français si enclin à collaborer qu’aux yeux des peuples des pays alliés, la France passa pour un pays qui s’est laissé emprisonner. Ainsi par le biais du livret, l’armée américaine rappel que lors de l’invasion la France les batailles furent rudes. L’armée américaine annonce les chiffres de 108 000 soldats français de tués et 260 000 blessés pour appuyer ces dires.
Dans la deuxième édition de septembre 44, l’armée n’hésitera pas à comparer la bataille de France à l’attaque de Pearl Harbor.
Le livret parle aussi brièvement de la Résistance qui s’est mis en place en France afin de démontrer que les Français se battent encore contre le joug nazi.
Et afin d’être sûr que le message est passé, le livret rappel que durant la guerre d’indépendance qui permis aux colons de se soustraire à la royauté Britannique et ainsi d’ériger les Etats-Unis d’Amérique, la France joua un grand rôle. Que Lafayette et ses amis mirent en périls leurs vies et leurs fortunes pour les américains, que la France envoya 45 000 soldats pour renforcer les lignes américaines, des ingénieurs (ce qui manquait cruellement aux troupes de G. Washington) qui permirent l’édification de fort, ainsi que de nombreux fusils et munitions. Qu’outre cette appuie la France accorda 6 000 000 de dollars pour soutenir l’independance et reversa 3 000 000 supplémentaire.
D’autres exemple sont donnés de le livret, que je ne citerai pas, mais pour clore le sujet : Soldat américain, nous sommes les amis de la France et la France est l’amie de l’Amérique.
Le français (en général)
En ce qui concerne la France et les Français, les descriptions est un très caricatural sur certains points, mais cela reste une description plus ou moins juste de la vie française dans les années 40.
Ainsi le français (frenchman) est décrit comme parlant une langue plus musicale que l’anglais, que les français sont intelligents, rapides mentalement, économes, qu’ils ont un avis réaliste et cynique sur eux-mêmes. Le français à bon goûts, sensible et à une bonne éducation, sobre et astucieux, il a une bonne capacité à créer son propre business. Le français est fêtard, il aime passer du bon temps en famille le dimanche, il s’habille généralement d’un pantalon de velours et d’un béret comme les images picturales connue des soldats "off course !", les paysans, eux portent des chaussures de bois, plus pratique que le cuir (le port du sabot ne résultait pas toujours d’un choix mais d’une nécessitée dût au manque de moyen de s’acheter des chaussures de cuirs).
La France et le Français :
Le français est chrétien et est attaché à la religion ainsi qu’aux idées artistiques. Mais après ce portrait flatteur il est dit que le français est individualiste et pensera d’abord à lui avant de penser aux autres…
La valeur du travail et de la famille est importante dans le pays, ce qui est totalement vrai et qui sera exacerbé par le Maréchal Pétain dans la propagande de sa politique collaborationniste.
En matière de religion, les français ont bâti depuis longtemps des cathédrales, des églises et des chapelles extraordinaires, comme les soldats n’en verront jamais ailleurs. Le curé à un rôle important dans la vie du français et de la ville (village) et serait ainsi un personnage très important, qui éduquerait les plus jeunes. (Ce qui est plus ou moins juste, car à cette période la religion en France à subit un profond changement, 40 ans auparavant avec la séparation de l’Eglise et de l’Etat.).
La France :
Le livret se comporte aussi comme un guide touristique, l’autorité militaire américaine décrit le système politique français et le partage territoriale. Puis parle des ressources des régions comme la Normandie ou la French Riviera (la Côte d'Azure). L’armée pense qu’il est utile de préciser que tous les français n’habitent pas à Paris et que la majorité d’entre eux habite en province. (Ce qu’il faut avouer fût assez drôle pour moi de lire ceci en tant que français « non parisien »). Le livret parle de tous petits villages dans lesquels les soldats ne trouveront pas de quoi s’amuser. Mais si le soldat américains à du temps libre et la chance d’aller à Paris, le livret regorge de conseil afin qu’il puisse allez voir le Louvre, la Seine, Notre-Dame-de Paris, Versailles etc…
Guide de poche de la France
Ce livret fût édité par l’United States Army Service force durant l’été 1944 peu de temps avant le débarquement en Normandie. Une version revisité et augmentée sera produit en septembre 1944.
Bref Résumé :
Le livret comprend de nombreux chapitres qui doivent permettre aux soldats américains de se familiariser avec la culture française, à les préparer à ce qu’ils trouveront en France et surtout les convaincre de la nécessité de libérer la France.
Analyse :
Dans la forme, le livret est présenté de manière à ce que les soldats n’est pas de mauvaises surprises durant la campagne européenne, qu’ils comprennent et ne soient pas choqués par ce qu’ils vont découvrir.
Dans le fond, le livret est un moyen de propagande à peine simulé et sert aussi à ce que les soldats restent sur leurs gardes. Bien que les allemands soient l’ennemi, ils sont uniquement nommés "nazi" sans distinctions de corps d’armée. (N’oublions pas que tous les soldats de la Wehrmacht n’adhéraient pas à l’idéologie nazie, contrairement aux troupes d’élites S.S). Le terme "allemands" n’ apparaît que rarement.
Pour une question de clarté, l’analyse se fait par sujet principaux, mais dans le livre, tout est un peu mélanger...
« Why you’re going to France ».
L’une des principales préoccupations des autorités de l’US Army est de lever le doutes des soldats sur la nécessité de libéré la France. En effet beaucoup pense que la France c’est laissé capturé en juin 1940 et collabore de leurs pleins grés à l’idéologie nazie. Cette légende de la France qui se rend était très vivace dans les esprits (et l’est encore aujourd’hui, même en France). Alors l’Armée Américaine appuie sur ce point pour convaincre les soldats qu’ils vont se battre pour une juste cause.
En juin 1940, lors du Blitzkrieg, la victoire allemande a été si rapide, et le gouvernement français si enclin à collaborer qu’aux yeux des peuples des pays alliés, la France passa pour un pays qui s’est laissé emprisonner. Ainsi par le biais du livret, l’armée américaine rappel que lors de l’invasion la France les batailles furent rudes. L’armée américaine annonce les chiffres de 108 000 soldats français de tués et 260 000 blessés pour appuyer ces dires.
Dans la deuxième édition de septembre 44, l’armée n’hésitera pas à comparer la bataille de France à l’attaque de Pearl Harbor.
Le livret parle aussi brièvement de la Résistance qui s’est mis en place en France afin de démontrer que les Français se battent encore contre le joug nazi.
Et afin d’être sûr que le message est passé, le livret rappel que durant la guerre d’indépendance qui permis aux colons de se soustraire à la royauté Britannique et ainsi d’ériger les Etats-Unis d’Amérique, la France joua un grand rôle. Que Lafayette et ses amis mirent en périls leurs vies et leurs fortunes pour les américains, que la France envoya 45 000 soldats pour renforcer les lignes américaines, des ingénieurs (ce qui manquait cruellement aux troupes de G. Washington) qui permirent l’édification de fort, ainsi que de nombreux fusils et munitions. Qu’outre cette appuie la France accorda 6 000 000 de dollars pour soutenir l’independance et reversa 3 000 000 supplémentaire.
D’autres exemple sont donnés de le livret, que je ne citerai pas, mais pour clore le sujet : Soldat américain, nous sommes les amis de la France et la France est l’amie de l’Amérique.
Le français (en général)
En ce qui concerne la France et les Français, les descriptions est un très caricatural sur certains points, mais cela reste une description plus ou moins juste de la vie française dans les années 40.
Ainsi le français (frenchman) est décrit comme parlant une langue plus musicale que l’anglais, que les français sont intelligents, rapides mentalement, économes, qu’ils ont un avis réaliste et cynique sur eux-mêmes. Le français à bon goûts, sensible et à une bonne éducation, sobre et astucieux, il a une bonne capacité à créer son propre business. Le français est fêtard, il aime passer du bon temps en famille le dimanche, il s’habille généralement d’un pantalon de velours et d’un béret comme les images picturales connue des soldats "off course !", les paysans, eux portent des chaussures de bois, plus pratique que le cuir (le port du sabot ne résultait pas toujours d’un choix mais d’une nécessitée dût au manque de moyen de s’acheter des chaussures de cuirs).
La France et le Français :
Le français est chrétien et est attaché à la religion ainsi qu’aux idées artistiques. Mais après ce portrait flatteur il est dit que le français est individualiste et pensera d’abord à lui avant de penser aux autres…
La valeur du travail et de la famille est importante dans le pays, ce qui est totalement vrai et qui sera exacerbé par le Maréchal Pétain dans la propagande de sa politique collaborationniste.
En matière de religion, les français ont bâti depuis longtemps des cathédrales, des églises et des chapelles extraordinaires, comme les soldats n’en verront jamais ailleurs. Le curé à un rôle important dans la vie du français et de la ville (village) et serait ainsi un personnage très important, qui éduquerait les plus jeunes. (Ce qui est plus ou moins juste, car à cette période la religion en France à subit un profond changement, 40 ans auparavant avec la séparation de l’Eglise et de l’Etat.).
La France :
Le livret se comporte aussi comme un guide touristique, l’autorité militaire américaine décrit le système politique français et le partage territoriale. Puis parle des ressources des régions comme la Normandie ou la French Riviera (la Côte d'Azure). L’armée pense qu’il est utile de préciser que tous les français n’habitent pas à Paris et que la majorité d’entre eux habite en province. (Ce qu’il faut avouer fût assez drôle pour moi de lire ceci en tant que français « non parisien »). Le livret parle de tous petits villages dans lesquels les soldats ne trouveront pas de quoi s’amuser. Mais si le soldat américains à du temps libre et la chance d’aller à Paris, le livret regorge de conseil afin qu’il puisse allez voir le Louvre, la Seine, Notre-Dame-de Paris, Versailles etc…
portraits de Français:
Un long paragraphe est aussi sujet à un point de rendez-vous « privilégié » de tout français : le café !
Décrit comme le point névralgique des relations sociales françaises, le café est le lieu où le français va en famille, y lit les journaux mise à disposition par les tenanciers. Mais toujours d’après le livret le café n’est pas un lieu où le français se saoule ! (vraiment ??). Tout en buvant, le français joue aux cartes : à la belote particulièrement. A la lecture de ces passages, il est possible qu’il y ait eu une confusion entre les « brasseries », lieu plus correct pour les familles et les bonnes tenues et les « bars » à proprement parler.
Le livret indique aussi dans quel état se trouve la France sous l’occupation : la privation de nourriture, le manque de tout. L’armée explique ainsi comment les femmes sont obligés de faire la queue pendant des heures pour avoir du rationnement, mais qu’elles partent souvent sans rien. Il est dit que les soldats recevront un accueil chaleureux car l’ami français attend les soldats américains avec impatience. Cependant, il est précisé que la vie étant difficile et que certain seront moins démonstratif. Il est affirmé que des familles se sont retrouvées sans abris suite à un bombardement allié et que parmi cette tranche de population, que certaines familles comprennent l’utilité des bombardements.
Décrit comme le point névralgique des relations sociales françaises, le café est le lieu où le français va en famille, y lit les journaux mise à disposition par les tenanciers. Mais toujours d’après le livret le café n’est pas un lieu où le français se saoule ! (vraiment ??). Tout en buvant, le français joue aux cartes : à la belote particulièrement. A la lecture de ces passages, il est possible qu’il y ait eu une confusion entre les « brasseries », lieu plus correct pour les familles et les bonnes tenues et les « bars » à proprement parler.
Le livret indique aussi dans quel état se trouve la France sous l’occupation : la privation de nourriture, le manque de tout. L’armée explique ainsi comment les femmes sont obligés de faire la queue pendant des heures pour avoir du rationnement, mais qu’elles partent souvent sans rien. Il est dit que les soldats recevront un accueil chaleureux car l’ami français attend les soldats américains avec impatience. Cependant, il est précisé que la vie étant difficile et que certain seront moins démonstratif. Il est affirmé que des familles se sont retrouvées sans abris suite à un bombardement allié et que parmi cette tranche de population, que certaines familles comprennent l’utilité des bombardements.
Jusque-là rien d’anormal mais le plus étonnant est le fait qu’il est clairement dit que ceux qui ne comprenaient pas l’utilité des bombardements alliés sont tombés "dans les tentacules de la pieuvre allemande", la fameuse propagande fasciste.... il n’y a pas de demi-mesures… Il n’est question de simplement comprendre la frustration et la colère d’une famille qui a vue sa maison détruite par une bombe allié et qui pour certains ont perdu un membre de la famille…
Les recommandations :
Le livret délivre tout au long des pages de sages conseils aux soldats :
Une fois en France, il ne faut rien dire sur son unité et les manœuvre en cours car les nazis ont des espions de partout et cela compromettrait les chances de réussites. Ensuite, de manière pratique, il est recommandé d’être polis avec les français, car le français attache une importance à la politesse et, ce qui est vrai, les toutes premières choses que l’on apprend à nos enfants est de dire "bonjour, s’il vous plait, merci, au revoir ", ce qui est d’ailleurs préciser.
Ensuite il est souligné qu’il y a de fortes chances qu’à leurs arrivés les français leurs donneraient de bon repas afin de les remercier d’être venues les libérés. Mais qu’il faudra faire attention, car les familles leurs donneront en un seul repas, ce que eux mangent en une semaine. Et que si le cas se présente, il est recommandé aux soldats d’aider les français dans certaines tâches afin de montrer leurs gratitudes. Mais qu’en aucun cas le soldat devrait se sentir offensé si le français refusait de parler avec lui car sous 4 ans d’opérations, les français ont appris à leurs dépend la valeur du silence.
Un autre point de recommandation, et pas des moindres, est traité :
Les "Mademoiselles" (en français dans le texte)
L’Armée ne sait que trop bien que de lâcher des milliers de soldats dans un pays réputés frivoles et pleines de jolies jeunes femmes va emmenez a beaucoup de situation qu’il faut prévenir :
Ainsi il est tout d’abord dit que certes le pays est réputé pour sa "légèreté" mais qu’en cette dure période de guerre, cette notion n’existe plus, que la France est pleine de femmes strictes ou décentes. De plus, il est rare que les demoiselles sortent rarement sans un chaperon et qu’il faille donc faire attention à tout geste qui pourrait être mal interprété et déclenchera alors beaucoup de problèmes.
Dans le cas où un soldat rencontre une jolie française et obtient de sa part un rendez-vous, il faut qu’il s’attende à devoir rencontrer avant…. Les parents ! Et c’est juste ! En France une jeune femme qui souhaitait obtenir l’autorisation de sortir devait présenter le bellâtre, afin que les parents jugent s’il s’agissait d’un jeune homme convenable ! Et la partie n’était pas gagnée d’avance !
Si le soldat passait encore cette étape de la rencontre des parents et que les rencontres soient autorisées… : Si les tourtereaux souhaitaient ce marier, il est expressément dit que le soldat doit obtenir une autorisation de son commandant ! Dans l’éventualité que toutes ces étapes se passe sans encombre, l’Armée précise que ni les Etats-Unis, ni l’Armée ne payera de billet à la jeune épouse pour qu’elle rejoigne son beau soldat aux pays à la fin de la guerre, et encore moins pour lui permettre de le suivre d’un théâtre d’opération à un autre !
Ainsi de nombreux mariages seront célébrés entre les soldats et les mesdemoiselles !
Bien entendu, il y a les amoureux qui acceptent toutes ces contraintes de la séduction pour les beaux yeux d’un française et ceux qui ne souhaite que… des rapports charnels !
L’un des sujet d’inquiétude des autorités américaines est la prostitution, les généraux craignent en effet que les soldats ce confits lors d’une nuit de débauche sur les opérations en cours à la prostitué, qui peut s’avérer être un agent nazi ou une collaboratrice. Le livret précise que les cafés sont des lieux privilégié pour la prostitution et que certains cafés sont spécialisé dans ce domaine. Que le gouvernement français a mis en place des licences pour la prostitution. Ces "cafés" à prostitution ne sont ni plus ni moins des maisons closes ! Les précisions vont jusqu’à alerter le soldat du danger des maladies sexuellement transmissibles et qu’il faut toujours faire attention aux relations que le soldat à, au risque d’avoir un mauvais souvenir de Paris à ramener à la maison.
De nombreuses autres choses sont traitées dans ce livret qui contient pas moins de 73 pages ! Nous nous arrêterons dans ces grandes lignes, mais si vous souhaitez obtenir une version numérique de ce livret pour le lire ou le feuilleter, il est tout à fait possible de le télécharger gratuitement et légalement sous différent format. Cela est possible grâce au site "Internet Archive" qui est une librairie multimédia. Pour accéder au livre, cliquez sur l’image ! Bonne lecture
Les recommandations :
Le livret délivre tout au long des pages de sages conseils aux soldats :
Une fois en France, il ne faut rien dire sur son unité et les manœuvre en cours car les nazis ont des espions de partout et cela compromettrait les chances de réussites. Ensuite, de manière pratique, il est recommandé d’être polis avec les français, car le français attache une importance à la politesse et, ce qui est vrai, les toutes premières choses que l’on apprend à nos enfants est de dire "bonjour, s’il vous plait, merci, au revoir ", ce qui est d’ailleurs préciser.
Ensuite il est souligné qu’il y a de fortes chances qu’à leurs arrivés les français leurs donneraient de bon repas afin de les remercier d’être venues les libérés. Mais qu’il faudra faire attention, car les familles leurs donneront en un seul repas, ce que eux mangent en une semaine. Et que si le cas se présente, il est recommandé aux soldats d’aider les français dans certaines tâches afin de montrer leurs gratitudes. Mais qu’en aucun cas le soldat devrait se sentir offensé si le français refusait de parler avec lui car sous 4 ans d’opérations, les français ont appris à leurs dépend la valeur du silence.
Un autre point de recommandation, et pas des moindres, est traité :
Les "Mademoiselles" (en français dans le texte)
L’Armée ne sait que trop bien que de lâcher des milliers de soldats dans un pays réputés frivoles et pleines de jolies jeunes femmes va emmenez a beaucoup de situation qu’il faut prévenir :
Ainsi il est tout d’abord dit que certes le pays est réputé pour sa "légèreté" mais qu’en cette dure période de guerre, cette notion n’existe plus, que la France est pleine de femmes strictes ou décentes. De plus, il est rare que les demoiselles sortent rarement sans un chaperon et qu’il faille donc faire attention à tout geste qui pourrait être mal interprété et déclenchera alors beaucoup de problèmes.
Dans le cas où un soldat rencontre une jolie française et obtient de sa part un rendez-vous, il faut qu’il s’attende à devoir rencontrer avant…. Les parents ! Et c’est juste ! En France une jeune femme qui souhaitait obtenir l’autorisation de sortir devait présenter le bellâtre, afin que les parents jugent s’il s’agissait d’un jeune homme convenable ! Et la partie n’était pas gagnée d’avance !
Si le soldat passait encore cette étape de la rencontre des parents et que les rencontres soient autorisées… : Si les tourtereaux souhaitaient ce marier, il est expressément dit que le soldat doit obtenir une autorisation de son commandant ! Dans l’éventualité que toutes ces étapes se passe sans encombre, l’Armée précise que ni les Etats-Unis, ni l’Armée ne payera de billet à la jeune épouse pour qu’elle rejoigne son beau soldat aux pays à la fin de la guerre, et encore moins pour lui permettre de le suivre d’un théâtre d’opération à un autre !
Ainsi de nombreux mariages seront célébrés entre les soldats et les mesdemoiselles !
Bien entendu, il y a les amoureux qui acceptent toutes ces contraintes de la séduction pour les beaux yeux d’un française et ceux qui ne souhaite que… des rapports charnels !
L’un des sujet d’inquiétude des autorités américaines est la prostitution, les généraux craignent en effet que les soldats ce confits lors d’une nuit de débauche sur les opérations en cours à la prostitué, qui peut s’avérer être un agent nazi ou une collaboratrice. Le livret précise que les cafés sont des lieux privilégié pour la prostitution et que certains cafés sont spécialisé dans ce domaine. Que le gouvernement français a mis en place des licences pour la prostitution. Ces "cafés" à prostitution ne sont ni plus ni moins des maisons closes ! Les précisions vont jusqu’à alerter le soldat du danger des maladies sexuellement transmissibles et qu’il faut toujours faire attention aux relations que le soldat à, au risque d’avoir un mauvais souvenir de Paris à ramener à la maison.
De nombreuses autres choses sont traitées dans ce livret qui contient pas moins de 73 pages ! Nous nous arrêterons dans ces grandes lignes, mais si vous souhaitez obtenir une version numérique de ce livret pour le lire ou le feuilleter, il est tout à fait possible de le télécharger gratuitement et légalement sous différent format. Cela est possible grâce au site "Internet Archive" qui est une librairie multimédia. Pour accéder au livre, cliquez sur l’image ! Bonne lecture