G.I, G.I Joe et G.I Bill
qui est quoi?
Le terme G.I est assez répandu pour désigner le soldat américain, mais que veut dire "G.I" et qu'elle est la différence entre le G.I, le G.I Joe et le G.I Bill?
G.I: Le G.I est le surnom des soldats américains de la 2e Guerre Mondiale. Le terme provient d’abord des mots ″Galvanized Iron″ (Fer Galvanisé) apposé sur tout le matériel américain fat dans ce métal et notamment sur les poubelles de l’armée. Sur les inventaires et dossiers d’approvisionnement acronyme G.I apparaît donc comme raccourci dès le début du 20e Siècle. A cette période, l’armée anglais utilise aussi ce terme mais pour désigner un sous-officier chargé de la formation des recrues. Durant la première Guerre Mondiale, les américains utilise le terme ″G.I″ dans le terme ″G.I Cans″ (canette de fer) désignant les obus allemands. Mais c’est aussi durant ce conflit que G.I est associé à ″Government Issue″ ou même de ″General Infantry″ soit les termes pour ″distribué par le Gouvernement″ ou ″Infanterie Général″. Ces termes se populariseront plus rapidement que le terme original. Dès 1940, lors du début de la sélection d’engagement, nommé ″Selective Service Système″ ou plus simplement ″Draft″, le terme G.I désigne dès lors le soldat américain. Mais ce terme connait surtout son essor entre 1942 et 1945. |
G.I Joe :
G.I Joe est l’extension du terme G.I et de l’assemblage du surnom très commun ″Joe″. Le terme se développe au début des années 40 et rapidement le G.I Joe devient l’archétype du soldat américain. Le G.I Joe est nommé sur différentes formes de propagande et notamment des jouets, des dessins humoristiques et des figurines durant la Seconde Guerre Mondiale, mais pas du tout comme une marque, mais comme une simple désignation du soldat lambda. Le tout premier provient du soldat Berger en 1940, alors qu’il servait dans le Camp Livigston en Louisianne, il envoya des dessins au ″The Saturday Evening Post″ sous le nom de Private Berger. Il se fait rapidement remarqué par l’Armée qui le transfert pour travailler au ″Yank, The Army Weekly″ où son personnage deviendra ″G.I Joe″ dans de petits ″Strip″ (Bande). En 1945, le Général Dwight Eisenhower déclare : ″he truly heroic figure of this war [is] GI Joe and his counterpart in the air, the navy, and the Merchant Marine of every one of the United Nations″ soit ″C’est une vraie figure héroïque de cette guerre [qu’est] GI Joe et son homologue dans l'air, la marine et la marine marchande de toutes les Nations Unies″. Cette petite phrase légitimera dès lors définitivement le terme. |
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Il faut attendre 1964 pour qu’une figurine ″GI Joe’s″ soit commercialisée comme une marque de jouet par Hasbro, chaque Corps d’armée à son GI Joe : fantassin pour l’US Army, pilote pour l’US Air Force, marin pour l’US Navy et Marine pour l’U.S Marine Coprs. Le succès est immédiat, et un dessin animé est produit dès 1985. La ligne de jouet aura du succès jusqu’en 1994.
Hollywood s’approprie le concept dès 1945 avec ″l’histoire de GI Joe″ qui se concentre sur des soldats américains de la Compagnie C, du 18e Régiment d’Infanterie durant la campagne italienne. Robert Mitchum étant la star de ce film. A partir de 2003, plusieurs films d’actions sont tournées, reprenant les personnages des années 80’ d’Hasbro et les transposant à l’époque actuel, oubliant totalement les origines du terme.
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Le terme GI Joe, fait aussi référence au GI Joe Team, groupe militaire issue de l’univers d’Hasbro. Du Général Joseph ″Joe″ Colton, personnage de fiction, reconnue comme le premier GI Joe
Le pigeon GI Joe : bien qu’étonnant, c'est aussi le nom donné à un pigeon durant la 2e Guerre Mondiale, né à Alger en Mars 1943, il décédera de sa belle mort à Détroit (Michigan) en Juin 1961. Le pigeon GI Joe sauva la vie de plusieurs personnes dans le village de Calvi en Italie, ainsi que d’anglais du 56th London Infanty Division. Il sera décoré de la Dickin Medal pour cet acte. Il rentrera aux USA avec des soldats et passera une partie de sa vie dans le New Jersey avec 24 autres pigeons héroïque avant de passé sa retraite au Detroit Zoological Gardens où il décède à l’âge de 18 ans.
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G.I Bill :
Nommé très officiellement : Servicemen’s Readjustment Act, qui est une loi américaine de 1944 de programme d’aide aux vétérans. Ce projet inclus le financement d’études universitaires, de formations professionnelles et même d’une assurance chômage valable un an. Cette loi vaut également pour les prêts financiers pour démarrer les entreprises ou achetez sa propre maison. Toutes personnes, hommes ou femmes, ayant servi dans l’Armée Américaine, même si ils n’ont pas combattu, durant au moins 90 jours et qui n’ont pas été déchargé avec déshonneur, ont le droit à cette loi. Rapidement appelé le G.I Bill of Right puis G.I Bill. Le G.I faisant référence évidemment aux soldats et Bill qui est le mot désignant la ″Facture″. Bill étant aussi le surnom de William, il fait un écho normal au prénom de Joe.
Nommé très officiellement : Servicemen’s Readjustment Act, qui est une loi américaine de 1944 de programme d’aide aux vétérans. Ce projet inclus le financement d’études universitaires, de formations professionnelles et même d’une assurance chômage valable un an. Cette loi vaut également pour les prêts financiers pour démarrer les entreprises ou achetez sa propre maison. Toutes personnes, hommes ou femmes, ayant servi dans l’Armée Américaine, même si ils n’ont pas combattu, durant au moins 90 jours et qui n’ont pas été déchargé avec déshonneur, ont le droit à cette loi. Rapidement appelé le G.I Bill of Right puis G.I Bill. Le G.I faisant référence évidemment aux soldats et Bill qui est le mot désignant la ″Facture″. Bill étant aussi le surnom de William, il fait un écho normal au prénom de Joe.
La première version du G.I Bill était bien moins avantageuse pour les soldats et fût donc remanier. Si cette loi est proposé, c’est avant tout pour éviter de recréer le ″Bonus Army″ qui avait défrayé les chronique entre 1920 et le milieu des années 30, jusqu’en pleine dépression quand les vétérans de la première Guerre Mondiale descendirent dans la rue. Et cette agitation se propagea jusqu’aux hautes sphères politique.
En 1956, soit 11 ans après la fin de guerre, près de 8,8 millions de vétérans ont demandés à avoir accès au G.I Bill. Soit 2.2 millions pour retourner à l’université et 5.6 millions pour les formations professionnelles.
Le G.I Bill fût un réel succès aussi bien politique et économique, ce qui tranche réellement avec le traitement des vétérans de la 1e Guerre Mondiale et surtout ce qui arrivera plus tard pour les vétérans de la Guerre du Vietnam… 72% des vétérans de la 2e Guerre Mondiale et 43% des vétérans de la Guerre de Corée utilisèrent cette loi.
Cependant, une ombre au tableau terni ce beau score : la ségrégation ! La loi est interprétée différemment pour les soldats noirs que pour les blancs. La plupart des responsables locaux des différents services chargés d’aider à obtenir les aides...sont blancs. Ainsi de nombreux vétérans noirs n’obtinrent pas d’aide. Sur les 67 000 premiers prêts assurés par le G.I Bill, moins de 100 ont été pris par des ″non-blancs″ (Afro-Américains, latinos, Amérindiens etc…). En 1946, seulement un cinquième des 100 000 vétérans noirs qui ont fait une demande d’aide éducative ont été inscrits aux lycées. Malheureusement un autre problème se posa rapidement, la ségrégation battant son plein, les blancs et les noirs n’étudie pas ensemble, ainsi l’HBCU (Historically Black Colleges and Universities soit Lycées et Université Historiquement Noirs) reçoivent plus d’étudiants qu’ils peuvent en accueillir et plus de 20 000 vétérans sont renvoyés…
Pire : Si le G.I Bill leurs permets d’obtenir un prêt immobilier, les banques et les agences d’hypothèques ne suivent pas, ce qui rend la loi encore moins efficace pour les noirs. Et quand ces vétérans réussissent à obtenir le prêt, on les dissuadait de quitter les appartements de centre-ville ou les quartiers populaires pour s’installer dans les quartiers résidentiels habités par les blancs…
En 1956, soit 11 ans après la fin de guerre, près de 8,8 millions de vétérans ont demandés à avoir accès au G.I Bill. Soit 2.2 millions pour retourner à l’université et 5.6 millions pour les formations professionnelles.
Le G.I Bill fût un réel succès aussi bien politique et économique, ce qui tranche réellement avec le traitement des vétérans de la 1e Guerre Mondiale et surtout ce qui arrivera plus tard pour les vétérans de la Guerre du Vietnam… 72% des vétérans de la 2e Guerre Mondiale et 43% des vétérans de la Guerre de Corée utilisèrent cette loi.
Cependant, une ombre au tableau terni ce beau score : la ségrégation ! La loi est interprétée différemment pour les soldats noirs que pour les blancs. La plupart des responsables locaux des différents services chargés d’aider à obtenir les aides...sont blancs. Ainsi de nombreux vétérans noirs n’obtinrent pas d’aide. Sur les 67 000 premiers prêts assurés par le G.I Bill, moins de 100 ont été pris par des ″non-blancs″ (Afro-Américains, latinos, Amérindiens etc…). En 1946, seulement un cinquième des 100 000 vétérans noirs qui ont fait une demande d’aide éducative ont été inscrits aux lycées. Malheureusement un autre problème se posa rapidement, la ségrégation battant son plein, les blancs et les noirs n’étudie pas ensemble, ainsi l’HBCU (Historically Black Colleges and Universities soit Lycées et Université Historiquement Noirs) reçoivent plus d’étudiants qu’ils peuvent en accueillir et plus de 20 000 vétérans sont renvoyés…
Pire : Si le G.I Bill leurs permets d’obtenir un prêt immobilier, les banques et les agences d’hypothèques ne suivent pas, ce qui rend la loi encore moins efficace pour les noirs. Et quand ces vétérans réussissent à obtenir le prêt, on les dissuadait de quitter les appartements de centre-ville ou les quartiers populaires pour s’installer dans les quartiers résidentiels habités par les blancs…