Photographies aériennes française 1917
A l'entrée en guerre, l'aviation militaire existe déjà, mais les avions et ballons dirigeables ne sont pas encore utilisés en tant qu'armes de guerre: chasseurs ou bombardiers, mais comme des instruments de reconnaissance. La maîtrise du ciel n'est pas encore un enjeu dans le conflit.
Dans une guerre qui s'enlisa vite dans les tranchées, les percées et les reconnaissances à pieds étaient devenues presque impossible pour avoir une vision globale du front. Tactiquement cette impossibilité d'avoir une vue globale du front empêche de connaitre et prévoir les mouvements et attaques ennemis.
Grâce à des appareils photos spécialement conçus pour la prise aérienne, un système très ingénieux permets de figer la photo lors du mouvement de l'appareil tout en corrigeant de la rotondité de la terre. Ce système est appelé la "Chambre claire", ce qui permet d'appliquer la photo sur une carte militaire, mais aussi de donner une résolution suffisante pour repérer les tranchées, des blockaus, des pièces d'artillerie voir des mouvements de troupes. Les cartes peuvent même être très précise parfois à l'échelle 1/10 000e voir même 1/5 000e.
Très rapidement ce système se révèle si efficace qu'il en devient vitale et s'étend à toute l'armée de l'air et est vite repris par les autres belligérants. Dès lors, la défense antiaérienne se met en place pour abattre les avions de reconnaissances ennemis, des astuces comme des toiles camouflés sont mis en place pour couvrir les mouvements de troupes, des avions de chasses sont misent aux points pour couvrir ceux de reconnaissance etc...
Dans les écoles militaires d'Etats Major, des cours sont spécialement données pour apprendre à lire les clichés correctement afin de tirer les bénéfices des informations obtenues. Ainsi, des milliers de photos aériennes seront prisent par chaque camps, sur tous le front. Bien entendu à se moment là les photos sont "très confidentiel" car si l'ont y voit les lignes ennemis ont aperçoit aussi ses propres lignes et il est hors de question que l'ennemi puissent s'en emparer ou qu'un espion puisse y jeter un œil indiscret...
En 1918, les avions sont capable de voler à très hautes altitudes et à pénétrer à près de 120 kilomètres derrières les lignes ennemies. Ce qui fût sans nul doute l'ancêtre des avions espions et des satellites que l'ont connait à notre époque.
100 ans après ces clichés qui ont figé un temps T dans une guerre longue de 4 ans permettent de se faire une idée de l'état du front, des ravages causés par l'artilleries et des formes de tranchées de chaque belligérant, ainsi que l'utilisation des bois pour se couvrir de ses yeux indiscret.
J'ai en ma possession une vingtaine de ces photographies que je met gratuitement à disposition ci-dessous pour ceux qui en auraient besoin. Je demande juste que pour toute publication, la mention suivante soit insérée: "Collection J.M Gillet © Libre de droits".
Les clichés ci-dessous sont scannés à 500 DPI, n'hésitez pas à me contacter si vous souhaitez un format plus large, mon scanner peut allez jusqu'à 1 200 DPI.
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Sous-Bois de Bousseux 23 Juillet 1917
Ferme de Rosayne 19 Août 1917
Chavignon 4 Septembre 1917
Bois de la Belle-Croix 12 Juillet 1917
Ferme de Rosay 25 Mai 1917
Sud Ouest du Point du Jour 14 Mai 1917
Les Vallons 4 Septembre 1917
Trou du Spiritisme 5 décembre 1917
Bois de la belle croix 19 Juin 1917
Trouée de Spire 5 décembre 1917
Chavignon 3 Juin 1917
Neuville 3 Mai 1917
Calque semi-transparent destiné à allez sur une photographie aérienne du Bois Dherly
Bruyères 6 Juillet 1917
Nord Ouest de Chavignon 12 Juillet 1917
Ferme du Rosay 4 Septembre 1917
Bois de la Belle Croix 14 Mai 1917
Les Brumères 4 Septembre 1917
Le Voyeu 19 Juin 1917
Chavignon 26 Mai 1917
Point du Jour 12 Juillet 1917
Croix du Moulin 20 Mai 1917
Carré Montparnasse 12 juillet 1917